Le libre arbitre d'Alice

           Puissante face à ses impulsions et actions, consciente de sa véritable personnalité, elle se mue cependant dans une introversion, sur celle centrée, négative. L’incompréhension ou le paradoxe de son comportement résulte, dans son foyer, d’une non reconnaissance de son potentiel et de ses capacités et possibilités. Les mécanismes de défense, pour éviter l’angoisse ou tout au moins la réduire face au monde des phobies, bloquent son inspiration. Cette résistance affaiblit également son physique car la guerre entre moral et physique est déclarée.

          Elle devient alors improductive et allongée sur le canapé, sans plus de vigueur, écoute la musique de Ketelbey. Son esprit quitte ce monde de folie pour rejoindre celui de l’imagination, un monde où elle revit sans les erreurs du passé. Il s’agit toujours d’elle, avec sa beauté, ses désirs mais toujours au stade d’espoir.

          Puis le crayon se niche au creux de ses doigts. Une histoire peu à peu prend forme dans un contexte, une heure plus tôt, inexistant. Les personnages virevoltent dans une aventure qu’elle seule dirige. Ils aiment, souffrent, voyagent. Ce pouvoir sur eux la galvanise, et son manuscrit ressort des cendres. Les pages défilent, s’ajoutent facilement les unes aux autres jusqu’à ce mot :  « FIN », qu’elle écrit avec regret.

     C'est de cette façon que prit forme "Le libre arbitre d'Alice", roman semi biographique mais avec des personnages imaginaires dans un pays hors du contexte de la réalité. L'héroïne poursuit une chimère et traverse l'océan, son passage dans une secte l'abasourdit et la fascine... La suite dans...

LE LIBRE ARBITRE D'ALICE

268 pages d'aventure

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