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Meurtre au "Rio"
Trois heures du matin, la sonnerie du
téléphone réveilla en sursaut le commissaire Perlicchi. Un meurtre dans une
boite de nuit… Tonio fixa sa femme, dérangée comme lui dans son sommeil : Je
dois sortir, Un meurtre dans un cabaret. Je t’appelle dès que possible.
Mais il n’avait dormi que deux heures ! C’était le métier….
Il arriva devant le
« Rio », les vêtements fripés mais l’esprit clair. Le gamin, à peine
vingt ans, gisait au centre de l’espace des toilettes, un pic à glace planté
dans le dos. Quelqu’un avait-il touché au corps ? Non personne… Le
commissaire sortit de la poche du malheureux un portefeuille et la carte
d’identité : Amaury Belmonte… Etait-il seul ici ce soir ou
accompagné ? Seul, arrivé tard d’ailleurs, vers deux heures du matin
répondit le barman. D’où vient ce pic à glace ?, Est-il d’ici ? Oui
c’est celui du bar…. Et personne n’a rien vu évidemment…. Bien mince pour un
départ d’enquête !
Certains clients n’avaient pas envie
que leur escapade nocturne soit rapportée à leur épouse et déambulaient avec
impatience dans la grande salle. Pouvaient-ils rentrer chez eux ? Un agent
prit leurs coordonnées puis les libéra. Les stripteaseuses connaissaient
Amaury, il fréquentait régulièrement l’établissement accompagné d’un jeune
homme du même âge environ et aux cheveux mi-longs frisés. Bon un début de
piste… Il téléphona au centre médico-légal puis sortit du cabaret pour se rendre
à son bureau. Inutile de rentrer à la maison, maintenant qu’il était sur la
brèche, il pouvait continuer.
A huit heures, accompagné d’un
inspecteur, il sonna à la porte de la famille Belmonte. Les premières minutes
de l’annonce de la mort d’un enfant étaient très difficiles pour Tonio
Perlicchi. Malgré son expérience, il ne s’y ferait jamais. C’était atroce
surtout en cas d’assassinat. Stupeur !
Il se trouvait devant une fillette dont le sourire s’éteignit dès qu’elle vit
le policier. Mon Dieu dans quel pandémonium allait-il plonger cette famille
avec la terrible nouvelle ! Il ne pouvait que leur donner l’espoir de
trouver l’assassin….Le contraire serait une frustration qu’il ne voulait plus
connaître. Des nuits d’angoisse se profilaient à l’horizon.
Bon inutile de laisser ses pensées
démarrer au galop, il fallait poser les bonnes questions et recueillir le
maximum de renseignements. Il ne fut pas déçu. Il apprit qu’Amaury avait passé
la soirée avec sa cousine germaine Marie-Christine Belmonte, un ami, Olympe d’Arcourt-Duquesnois
et de Charlotte Provost, la fille d’un juge. Etait-il avec eux ?
Vont-ils bien ? Tonio ne put répondre au père, son fils était seul….
Etrange… Pouvait-il avoir la liste de tous ses amis ?
Quelques minutes plus tard, Tonio
Perlicchi sonnait à la porte de Marie-Christine. Elle s’écroula à la nouvelle
de la mort de son cousin. Ce n’était pas possible ! Ils l’avaient quitté
devant chez lui et il allait bien ! S’était-il passé quelque chose
de bizarre lors de la soirée ? Non… enfin… Elle parla de la dispute entre
Charlotte et Olympe. La raison ? Elle n’avait pas les détails mais
Charlotte avait asséné une gigantesque gifle à Olympe après une révélation qu’il
lui aurait faite… Quelle était cette révélation ? Il valait mieux le
demander à Olympe…
A suivre...
Texte non libre de droit et protégé par copyright
Episodes précédents :
http://violetteruer.blogspot.fr/2013/04/miroir-dune-autre-dimension-2.html
Avec les mots imposés suivants chez ASPHODELE mais pas dans le cadre de son défi :
Départ-téléphone-salle-heure-désir-minute-impatience-frustration-déçu-enfant-pandémonium-liste-angoisse-espoir-stupeur-galop-gifle-gigantesque
Bon début ! Le chapitre le plus important, le premier, ensuite celui où tout s'explique, le dernier. Le reste me demanderez-vous ? Le reste doit garder l'appétit ouvert..
RépondreSupprimerDonc attendons tout simplement la suite
SupprimerAmicalement
les policiers n'ont pas la vie facile quand il faut annoncer le décès d'un proche à une famille que ce soit par accident ou règlement de compte
RépondreSupprimerC'est vrai... Et dans cette histoire c'est loin d'être la fin!
SupprimerBisous
Un début qui suscite de l'intérêt. Bravo.
RépondreSupprimerC'est le troisième texte, cela se suit.
SupprimerBisous
Bonsoir Violette,
RépondreSupprimerUn étrange crime qui ne laisse personne... de glace !!!! rires.
Bonne soirée... intrigante,
Bisous.
Surtout pas avec un pique!
SupprimerBisous