21 janvier 2014

La cathédrale Saint-Etienne de metz : 3

A FACADE NORD DU TRANSEPT
          Le pignon ajouté en 1886 après construction d’une nouvelle toiture en 1883 est surmonté d’une statue de la Vierge de 2.40 m de haut.. 
  
 LA TOURELLE DE L’HORLOGE 

    

          A  droite du grand portail s’élève la mince tourelle octogonale de l’horloge.  Les chroniques mentionnent dès 1382 une horloge à cette tour. En 1504, le cadran fu remplacé. En dessous se trouvent les armes de la ville.

La tour abrite trois cloches : 
la première de 2 tonnes, 1.20m de haut et 1.56 m de diamètre inférieur, sonne les heures en ré dièse. Elle a été fondue en 1413. 
Les deux autres, sonnent les quarts, et son identiques : 60 kg, 37 cm de hauteur et 45cm de diamètre inférieur. 
L’une date de 1398 sonne en la dièse et la seconde en si.


LE PORTAIL DE LA VIERGE 
  
           Très détérioré et muré en 1766, ce portail a été reconstruit en 1880 et ouvert à nouveau à Pâques 1885. Certaines sculptures de l’ancien portail du XIII ème siècle purent être sauvées : la réunion des apôtres, la Dormition de la Vierge, le couronnement et la fameuse crucifixion du XIII ème siècle, une des plus intéressantes scènes du portail. 

          Au trumeau se trouve la figure principale « La Vierge du sourire ». Le socle évoque les sept péchés capitaux. Les faces d’embrasures des deux entrées portent des rangées de  Chœurs d’anges avec leurs instruments. Les grandes statues des deux côtés de la Vierge, représentent le cortège. La suite de Marie et la reine des cieux. Ce cortège s’ouvre par le groupe de quatre évangélistes : St-Matthieu, St-Marc, St-Luc, St-Jean. A ce groupe, se joint à gauche, la statue de l’Eglise et à droite celle de la Synagogue. Différents saints et saintes  leur font suite. Les Empereurs et les Rois forment un autre groupe et sont représentés par Charlemagne et Saint-Louis.
          
Le Tympan évoque la mort de la Vierge.
          Dans le linteau inférieur deux anges annoncent aux dix apôtres la mort de Marie avec Saint jean et Saint Pierre à son chevet.
           Le linteau supérieur le fils de Dieu Couronne sa mère.



LA FACADE SUD DU TRANSEPT ET L’ABSIDE DE LA COLLEGIALE NOTRE DAME DE LA RONDE
          C’est le chœur de l’ancienne collégiale du XIIIème siècle. Les contreforts qui flanquent l’Abside sont couronnés de deux aigles gigantesques. L’un des deux fut remplacé en 1556.



TOUR DE MUTTE n°9 du plan

          Hauteur : 90 mètres. La flèche est une création des années 1478/1482, entièrement reconstituée en 1909 et encore restaurée de 1956 à 1960. Elle doit son nom à la grosse cloche qu’elle abrite : La Mutte. On pense que ce nom lui a été donné en raison de sa fonction qui est de rassembler ou d’ameuter le peuple. Depuis 1381 elle a été refondue une dizaine de fois ; la dernière fois en 1605. Elle pèse environ 11 tonnes, sa hauteur est de 2.30 mètres et son diamètre intérieur  de 2.32 mères. Elle sonne en fa dièse. Elle fut sonnée en volée la première fois en 1918 lors des fêtes de la victoire.

LA MUTTE

          La tour abrite en outre deux autres cloches : le tocsin, qui pèse 1.5 tonne et sonne en mi bémol et « Mademoiselle de Turmel », une clochette que monsieur de Turmel, maire de Metz, offrit en 1816.

          Sur la façade Sud on peut apercevoir, au sommet de l’ogive de la grande verrière, une statue de Saint Etienne. A gauche du pignon, Saint Nicolas : à droite Saint Goëri évêque de Metz (629-644). Les bas reliefs représentent les péchés capitaux.

Tour du Choeur n°11 du plan

          Deux tourelles polygonales flanquent le grand Chœur : Tour de Charlemagne côté sud, Tour de la Boule d’Or côté nord. Cette dernière était autrefois couronnée d’une boule en cuivre doré, remplacée par un fleuron.

LA TOITURE DE LA CATHEDRALE

           L’ancienne toiture en pente douce (40°) fut incendiée et remplacée par une couverture en cuivre (60°). Le faîte porté 4.50 mètres plus haut nécessita la construction de trois pignons très élevés qui écrasaiten d’autant plus l’effet déjà insuffisant des deux tours. Un violent ouragan occasionna la réfection de toute la toiture en feuille de cuivre (2000m2).


Texte et images de Marc Lauer 1982
 Texte non libre de droit

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