A FACADE NORD DU TRANSEPT
Le pignon ajouté en 1886 après construction d’une nouvelle toiture en 1883 est
surmonté d’une statue de la Vierge de 2.40 m de haut..
LA TOURELLE DE L’HORLOGE
A droite du grand portail s’élève la mince tourelle octogonale de
l’horloge. Les chroniques mentionnent dès 1382 une horloge à cette tour.
En 1504, le cadran fu remplacé. En dessous se trouvent les armes de la ville.
La tour abrite trois cloches :
la première de 2 tonnes, 1.20m de haut et
1.56 m de diamètre inférieur, sonne les heures en ré dièse. Elle a été fondue
en 1413.
Les deux autres, sonnent les quarts, et son identiques : 60 kg,
37 cm de hauteur et 45cm de diamètre inférieur.
L’une date de 1398 sonne en la
dièse et la seconde en si.
LE PORTAIL DE LA VIERGE
Très détérioré et muré en 1766, ce portail a été reconstruit en 1880 et ouvert
à nouveau à Pâques 1885. Certaines sculptures de l’ancien portail du XIII ème
siècle purent être sauvées : la réunion des apôtres, la Dormition de la
Vierge, le couronnement et la fameuse crucifixion du XIII ème siècle, une des
plus intéressantes scènes du portail.
Au trumeau se trouve la figure principale « La Vierge du sourire ».
Le socle évoque les sept péchés capitaux. Les faces d’embrasures des deux
entrées portent des rangées de Chœurs d’anges avec leurs instruments. Les
grandes statues des deux côtés de la Vierge, représentent le cortège. La suite
de Marie et la reine des cieux. Ce cortège s’ouvre par le groupe de quatre
évangélistes : St-Matthieu, St-Marc, St-Luc, St-Jean. A ce groupe, se
joint à gauche, la statue de l’Eglise et à droite celle de la Synagogue.
Différents saints et saintes leur font suite. Les Empereurs et les Rois
forment un autre groupe et sont représentés par Charlemagne et Saint-Louis.
Le Tympan évoque la mort de la Vierge.
Dans le linteau inférieur deux anges annoncent aux dix apôtres la mort de Marie
avec Saint jean et Saint Pierre à son chevet.
Le linteau supérieur le fils de Dieu Couronne sa mère.
LA FACADE SUD DU TRANSEPT ET L’ABSIDE DE LA
COLLEGIALE NOTRE DAME DE LA RONDE
C’est
le chœur de l’ancienne collégiale du XIIIème siècle. Les contreforts qui
flanquent l’Abside sont couronnés de deux aigles gigantesques. L’un des deux
fut remplacé en 1556.
TOUR DE MUTTE n°9 du plan
Hauteur : 90 mètres. La flèche est une création des années 1478/1482,
entièrement reconstituée en 1909 et encore restaurée de 1956 à 1960. Elle doit
son nom à la grosse cloche qu’elle abrite : La Mutte. On pense que ce nom
lui a été donné en raison de sa fonction qui est de rassembler ou d’ameuter le
peuple. Depuis 1381 elle a été refondue une dizaine de fois ; la dernière
fois en 1605. Elle pèse environ 11 tonnes, sa hauteur est de 2.30 mètres et son
diamètre intérieur de 2.32 mères. Elle sonne en fa dièse. Elle fut sonnée
en volée la première fois en 1918 lors des fêtes de la victoire.
LA MUTTE
La tour abrite en outre deux autres cloches : le tocsin, qui pèse 1.5
tonne et sonne en mi bémol et « Mademoiselle de Turmel », une clochette
que monsieur de Turmel, maire de Metz, offrit en 1816.
Sur la façade Sud on
peut apercevoir, au sommet de l’ogive de la grande verrière, une statue de
Saint Etienne. A gauche du pignon, Saint Nicolas : à droite Saint Goëri
évêque de Metz (629-644). Les bas reliefs représentent les péchés capitaux.
Tour du Choeur n°11 du plan
Deux tourelles polygonales flanquent
le grand Chœur : Tour de Charlemagne côté sud, Tour de la Boule d’Or côté
nord. Cette dernière était autrefois couronnée d’une boule en cuivre doré,
remplacée par un fleuron.
LA TOITURE DE LA CATHEDRALE
L’ancienne toiture en
pente douce (40°) fut incendiée et remplacée par une couverture en cuivre
(60°). Le faîte porté 4.50 mètres plus haut nécessita la construction de trois
pignons très élevés qui écrasaiten d’autant plus l’effet déjà insuffisant des deux
tours. Un violent ouragan occasionna la réfection de toute la toiture en
feuille de cuivre (2000m2).
Texte et images de Marc Lauer 1982
Texte non libre de droit
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