Aie ! oh la la ma tête !
Une foule d’onomatopées sortait de la bouche de Régis sans qu’il ne puisse se
souvenir du pourquoi de sa présence sur ce lit d’hôpital. Le médecin lui
expliqua que ses blessures à la tête et au torse résultaient d’une agression et
d’un tabassage en règle par une bande d’adolescents qui n’avaient pas eu le
temps de le dépouiller grâce à une jeune femme courageuse qui s’était lancée
avec sa voiture sur le groupe et les avait tous fait fuir. Quel climat de
violence au sein de cette jeunesse aux actions malpropres !
Régis pensa : Mon esprit est aussi engourdi qu’au moment
de ma crise de surmenage aigüe. La douleur ne se réveillait que lorsqu’il
bougeait la tête et le haut du corps. Avait-il quelque chose de cassé ?
Pas vraiment, les côtes flottantes fêlées sans plus, donc pas de lésion aux
poumons. Pourquoi avait-il alors tant de mal à respirer normalement ? Les
muscles du torse étaient traumatisés par des ecchymoses diverses.
Deux heures plus tard se présentait
le commissaire Tonio Perlicchi assez énervé par une semaine riche en évènements
désastreux :
- Désolé monsieur Wagner, je suis messager de mauvaises nouvelles, je suis obligé de vous interroger malgré votre état....
Wagner ?
Régis ne se souvenait pas de son nom ! Le commissaire plissa le front à
cette phrase… Etait-il vraiment
amnésique ? Il demanda au médecin qui confirma qu’un grand trou noir,
passager ou non, pouvait être possible. Les coups furent lourdement assénés.
Cela ne faisait pas l’affaire de Perlicchi. Il continua donc :
- Monsieur Wagner j’ai le pénible devoir de vous annoncer
le décès de votre épouse… Les circonstances de sa mort sont étranges…. Nous
l’avons retrouvée, attachée, à une poutre de votre salon à l’aide d’un gréement
dormant selon le légiste… Enfin un gros câble d’acier… Il fallait une grande
force pour ce faire…. Pourriez-vous me dire où vous étiez hier soir ?
De
quoi parlait ce flic ! Ma femme ! Mais quelle femme ? Et quand
aurait eut lieu ce drame ? Des tremblements convulsifs secouèrent le
corps de Régis si bien que le médecin dut intervenir et demander au commissaire
de quitter la chambre. Mauvaise politique d’approche, le patient pouvait
sombrer plus profondément dans l’amnésie avec un tel traitement ?
A suivre...
N°91
Mots imposés : semaine - surmenage - jeunesse - onomatopée - malpropre - climat - lancer - messager - grande - gréement - politique
Quelle atmosphère ! Et voilà "un suspect" bien abîmé physiquement et dans sa mémoire aussi. Pas facile de faire jaillir la vérité. Bonne journée Violette, je vois que tu écris toujours autant, et tu peins aussi sans doute, sans compter toutes tes collections, les créas maison et j'en passe, tu as la fibre d'artiste :-) Je t'embrasse.
RépondreSupprimerThaddée
http://www.thaddeesylvant.net/
Je ne sais pas où je vais... mais j'y vais.... Rires
SupprimerBisous
Quelle violence !
RépondreSupprimerMazette !
Les enquêtes de police sont très souvent à cause de violences....
SupprimerBisous
Ouah!... cela aurait été trop simple... l'énigme s'étend.
RépondreSupprimerBises
Il faut bien mettre du piquant...
SupprimerIl va falloir continuer à alimenter l'histoire...
Bisous
Tu nous laisses sur le qui -vive. J'attends la suite.
RépondreSupprimerJ'ai déjà pensé à la suite...
SupprimerBisous
Bonsoir Violette,
RépondreSupprimerTon histoire me fait penser au film "les choses de la vie". Je ne sais pas comment je réagirais si un jour je devais perdre la mémoire. Alzheimer est une chose qui me fait vraiment très peur. Imagine, toute une vie effacée d'un trait. Plus de Cathy, de Violette, de sœurs, de famille, de chats... Mieux vaut une bonne gastro... LOL
Bonne soirée.... oubliée,
Bisous.
Oui c'est vrai, la gastro est bien moins triste mais bon sang que c'est "ch....!
SupprimerC'est le cas de le dire! MDR sur mes propres idioties! Je n'ai pas perdu l'humour!
Je connais le film mais cela n'a aucune ressemblance sur la suite.... je ne veux pas dévoiler le prochain épisode mais les pertes de mémoire sont très différentes les unes des autres....
Bisous
le commissaire pose des questions à un amnésique il aura du mal à avoir des réponses
RépondreSupprimerSi c'était facile, il n'y aurait plus d'histoire...
SupprimerBisous
Et voilà un gréement bien placé ;-) c'est l'arme du crime ;-)
RépondreSupprimerA voir ou plutôt à lire plus tard....
SupprimerBisous
Vraiment pas de chance, que le seul suspect/témoin soit amnésique ... Mais, au moins, cela offre plein de possibilité pour la suite !
RépondreSupprimerIl y a forcément un autre témoin ou une autre victime... Rires...
RépondreSupprimerBisous
J' ai toujours pensé que c' était dangereux de faire du bateau !!
RépondreSupprimerEt surtout de laisser trainer les cables! merci de ta visite.
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