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Premiers
aveux
Patricia Weber, issu
d’un milieu huppé n’admettait pas d’être évincée si facilement. Dans l’univers
du journalisme elle était aussi connue que ses parents dans le monde de la
haute bourgeoisie. Son mariage avec un roturier, avait sérieusement enquiquiné
son père et avait fait scandale en son temps. Pour l’instant, sa patience était
à saturation.
De toute évidence le commissaire Perlicchi ne voulait pas lui permettre d’interviewer Caroline. Peu importe, elle avait une grande collection d’arguments pour y parvenir. Où avait-elle entendu parler du cas de Caroline ? Tout simplement à l’hôpital Notre-Dame de Bon Secours par une infirmière un peu trop bavarde. Tonio Perlicchi n’admettait pas ces intrusions dans la vie privée. Il lui demanda donc de s’en aller et pour le bien de l’enquête de ne rien écrire pour l’instant. Il l’appellerait la première dès que les Médias devraient être mis au courant.
De toute évidence le commissaire Perlicchi ne voulait pas lui permettre d’interviewer Caroline. Peu importe, elle avait une grande collection d’arguments pour y parvenir. Où avait-elle entendu parler du cas de Caroline ? Tout simplement à l’hôpital Notre-Dame de Bon Secours par une infirmière un peu trop bavarde. Tonio Perlicchi n’admettait pas ces intrusions dans la vie privée. Il lui demanda donc de s’en aller et pour le bien de l’enquête de ne rien écrire pour l’instant. Il l’appellerait la première dès que les Médias devraient être mis au courant.
Il retourna dans son bureau où
Caroline l’attendait. Elle narra son arrivée dans la communauté
du « Prisme de la Vérité » avec son futur mari. Elle était un
peu réticente à le suivre dans cette nouveauté qui l’angoissait un peu, mais
après plusieurs séances et réunions diverses, elle se rassurait… Quelle
erreur !
En quoi consistaient ces séances ?
Il s’agissait, soit disant, d’un plan pour son évolution, une retraite faisant
abstraction de la portière ouvrant vers les réalités terrestres et matérielles,
mieux vivre, dans l’attente d’un destin fabuleux. Tous siégeaient en cercle
autour du narrateur dans une ambiance feutrée, au début du moins. De quoi se
tordre de rire maintenant !
Le grand Maître finassait dans la
démesure, il se donnait le titre ronflant de Supervisor. Caroline avouait être
alors subjuguée par ce mollusque géant,
époustouflant comme laveur de cerveau, que personne n’osait chicaner. Sa parole
telle une flammèche embrasait et aveuglait toute une assemblée d’adeptes en
tuniques blanches pour les parrains et bleues pour les nouveaux, dans une
espèce de toile rugueuse dont le souvenir, aujourd’hui, lui donnait la nausée
tout comme les rituels….
A suivre...
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