30 décembre 2012

Les enquêtes du commissaire Perlicchi 12



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Angoisse…  decrescendo…


          Commença alors une longue nuit de peur, d’angoisse. Caroline veillait son fils tout en fixant la porte. Le commissaire avait beau dire qu’elle ne craignait rien, elle ne pouvait s’empêcher de trembler. Ce n’était que le prélude d’une longue affaire car le Supervisor n’allait pas en rester là. Pour l’instant le monstre était en garde à vue mais après ?



          Les derniers évènements lui revenaient en mémoire. Tout s’entrechoquait dans sa tête. Elle revoyait  l’agent lui dire qu’il fallait qu’elle le suive en toute discrétion car son fils était malade et la réclamait. Comment le savait-il ? Est-ce que par hasard il faisait partie du Prisme de la Vérité ? Il lui tendit un téléphone et elle entendit la voix de son fils… Elle savait que suivre cet homme la condamnait à replonger dans l’abîme mais son enfant allait mal….



           Quand elle arriva devant la porte en ferronnerie d’art de la maison de la santé, elle frissonna. Deux sbires la fixaient méchamment puis la poussèrent à l’intérieur en disant : « Tu es rentrée au bercail, tu ne perds rien pour attendre… tu vas redevenir vertueuse et accepter notre règlement après ton traitement de remise à niveau… ». Elle avait l’impression que les portes se fermaient une à une derrière elle comme celles cadenassées des prisons mais racornie par les privations anciennes, elle les chassa de son esprit.  



          Mickael avait une forte fièvre et une grosse toux et ce n’était pas avec du tilleul que cela s’arrangerait ! C’est à ce moment que les agents débarquèrent et qu’elle put sortir de l’antre nauséabond. La commissaire était son héros, elle allait l’aider, c’était définitivement décidé. Grâce à lui, elle et son fils étaient sous protection. Il fallait cependant que son fils soit en parfaite sécurité et loin de l’Ordre avant d’agir. Ensuite, elle raconterait tout…

A suivre...

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