24 février 2017

SERAPHINE


Séraphine Louis dite de Senlis
Née le 3 septembre 1864 à Arsy dans le département de l’Oise
Elle perdit sa mère alors qu’elle n’avait qu’un an, et son père également quelques années plus tard. Avant ses sept ans, elle était déjà orpheline et élevée par sa sœur.
D’abord bergère, puis domestique chez les Soeurs de la providence de 1881 à 1901 à Clermont dans l’Oise.

A partir de cette dernière date, elle fut employée comme femme de ménage dans les familles bourgeoises de Senlis.
C‘est dans un grand isolement et à la lueur de bougies qu’elle commença à peindre en même temps que ses travaux de ménage. Elle parcourait la campagne à la recherche d’éléments pour fabriquer ses coloris de peinture. Elle a emmené le secret dans la tombe.
Un collectionneur d’art allemand, Wilhem Uhde, installé à Senlis depuis 1912, découvrit les toiles de Séraphine et fut immédiatement conquis par son talent. Obligé de quitter la France en 1914, il réapparut en 1927 et reprit contact avec Séraphine. Avec son aide, Séraphine se mit à peindre de très grandes toiles de plus de deux mètres de hauteur. Une exposition lui apportea la prospérité mais elle dilapida sa fortune dans des futilités.
A partir de 1930, le collectionneur arrêta d’acheter les œuvres de Séraphine en raison de la conjoncture difficile et Séraphine, traumatisée, en perdit la tête.
Internée le 31 janvier 1932 pour psychose chronique, à l’hôpital de Clermont,  elle cessa définitivement de peindre.
Pourtant Wilhem Udhe exposa ses œuvres en
1932 lors des Primitifs modernes à Paris
1937 et 38 : Exposition Les maîtres populaires de la réalité à Paris, Zurich et New York.
1942 lors de l’exposition des Primitifs du XXè siècle à Paris
          Séraphine Louis dite de Senlis mourut le 11 décembre 1942 à Villers sous Erquery pendant l’occupation allemande, dans le dénuement le plus complet des asiles du moment et elle fut enterrée dans la fosse commune.
Wilhem Udhe en 1945 consacra une exposition en hommage à Séraphine Senlis
Plusieurs de ses tableaux sont exposés dans des Musées, Musée d’art à Senlis, Musée d’art naïf à Nice, Musée d’art moderne à Lille et le musée Maillot à Paris et à New York.
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Violette W-Ruer le 25 février 2017

Pour le tableau du samedi chez Lady Marianne

8 commentaires:

  1. Bonsoir Violette,

    LM n'a toujours pas retiré mon lien vampirisé sur mon blog dans son article. J'attends de voir demain si elle continue encore une fois cette semaine ou si elle a enfin compris que je ne veux absolument pas être mêlé à ce jeu. Dans la négative, je ne ferai plus son jeu d'écriture, tant que mes liens ne seront pas retirés.

    Bonne nuit... chafouin,
    Gros bisous.

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    1. Oh la la! la grogne en effervescence! MDR!
      Pourquoi ne pas lui dire personnellement, il n'est pas sûr qu'elle lise ce message ici.
      Gros bisous hilares!

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  2. merci pour cette découverte ! bonne journée

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  3. Bonjour,
    Une destinée bien tragique pour cette grande artiste. Ces toiles sont une ode à la nature, à la couleur qui manquait dans sa vie.
    Bonne journée
    Bises

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    1. Elle a traduit des désirs secrets dans sa peinture. C'est fantastique surtout quand on sait comment elle a composé la matière première.
      Bisous

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  4. j'ai déjà publié sur cette artiste- la pauvre a eu une vie difficile-
    je lis un com de Laurent ?? je n'ai rien fait-- il pourrait m'adresser un mail
    je file-

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    1. Ah si, tu as lu le message. Enlève le lien et cela calmera le jeu.
      Gros bisous

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