10 mars 2016

La catastrophe de Courrières


          Le 10 mars 1906, une terrible explosion de grisou survient dans la mine de Courrières située près de Lens. La déflagration balaie 110 kilomètres de galeries et provoque la mort de près de 1100 mineurs ainsi que 16 personnes portant secours aux éventuels survivants.

          Un vaste élan de générosité et de compassion ainsi que de générosité à travers tous le pays produit une collecte de 8 millions de francs. Cette somme fut distribuée aux familles endeuillées.

        La catastrophe de Courrières, la plus meurtrière de France suscite la colère de la population et des élus locaux.

          Le député-maire Emile Basly déclare "Je jure sur cette tombe qui nous glace d'horreur, sur ces cercueils que des mains tremblantes viennent de retirer de la fosse pour les descendre dans une autre, que justice sera rendu aux morts, justice sera rendue aux vivants, justice sera rendue à l'humanité!"

         Les compagnies minières furent accusées de faire du profit au détriment de leur sécurité et d'avoir mal géré le sauvetage. Il s'en suit une grève et un grand mouvement social qui se répand dans tout le pays minier.

         Le 17 mars 1906, le ministre de l'Intérieur, Georges Clémenceau, se rend à Lens pour exiger le calme et le respect de la liberté du travail.

          Du 17 au 20 avril : insurrection. L'armée s'en mêle et plusieurs syndicalistes sont arrêtés.

           Suite à la catastrophe, les pouvoirs publics réforment le code minier. Les lampes à feu nu sont interdites, la ventilation améliorée et obligation d'utiliser des explosifs de sécurité.

          La nationalisation des mines ne sera votée qu'à la fin de la seconde guerre mondiale malgré l'insistance de certains députés socialistes militants.

Violette DM le 10 mars de l'an 2016
(Selon renseignements pris dans mon agenda)




4 commentaires:

  1. c'est terrible ! bonne journée

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    1. Je n'avais jamais entendu parler de cette catastrophe, je l'ai lu dans mon agenda 2016.
      Bisous

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  2. quelle horreur- dire qu'il faut tant de morts pour améliorer les conditions de travail !!
    j'arrive seulement- gros bisous-

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    1. C'est toujours après une catastrophe que les mesures sont prises, c'est malheureux.
      Bisous

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