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L’affreuse
nouvelle… Coïncidence ?
Tonio Perlicchi était perplexe, rien,
absolument rien de concret dans l’affaire Amaury Belmonte un crime sans mobile
apparent. Une soirée qui
s’annonçait mal, le crépuscule d’une nuit agitée ! Son intuition était en
plein déclin ! Quelque chose devait forcément lui échapper ! Il
relisait pour la énième fois les feuillets posés sur son bureau quand un
inspecteur lui apporta la nouvelle d’un nouveau crime, rien d’étrange dans un
commissariat si ce n’est que la victime était gay. Encore ! Etait-ce la conséquence
de la nouvelle loi sur l’acceptation des mariages gay ? Cette histoire
faisait couler beaucoup d’encre, de paroles et peut-être de sang….Quelle
barbe ! Avec les délinquants, les vols, les drogués dont le nombre
s’accentuait, une série de crimes homophobes n’était vraiment pas
l’idéal ! Mais s’agissait-il bien de cela ?
Le commissaire se dit : Si ce
n’est pas un cas d’homophobie, c’est bien imité ! La victime, un homme d’une trentaine d’années,
gisait sur les bords de la Moselle dans le quartier des Roches. Si la nature
était belle, la vue superbe sur le temple protestant, la préfecture et le théâtre-opéra, « L’Estanquet »
gâchait le paysage. Ce bar autrefois réputé, était un peu délabré et se
détériorait au fil du temps. Un couple sortant de cet endroit avait trouvé le
cadavre à demi dénudé et… Castré !
Qui était-il ? Un professeur de
français… Son nom ? Pierre-Yves Marchand… Il habitait un appartement de
deux pièces dans le quartier Sainte-Croix.
Donc en route pour la rue des Récollets….
Un seul voisin, plutôt une voisine,
une bigoudène exilée en Lorraine très, voire trop bavarde. Que savait-elle de
monsieur Marchand ? Un homme tranquille, sans histoire qui ne recevait que
de rares visites et seulement des hommes… il était gay… Comment le savait-elle ? Il ne s’en
cachait pas… Elle faillit commencer une longue tirade sur la loi en vigueur
depuis peu mais le commissaire l’interrompit et mit fin aux multiples facettes
de ses idées sur le sujet qui ne l’intéressaient pas. Il fallait inspecter
l’appartement, y avait-il une gardienne d’immeuble ? Non mais la voisine
et propriétaire avait un double des clés ! Tonio Perlicchi lui demanda de
les laisser travailler et il la remercia des renseignements avant qu’elle ne
lui monte un bateau plus gros que l’affaire ! Elle ferma la porte de chez
elle en marmonnant, Mon Dieu quelle histoire !
L’appartement, à part le lit défait,
était parfaitement rangé. Des miniatures
en cristal décoraient un argentier design et brillaient tels des prismes
traversés par un rayon de soleil.
Un portefeuille sous la table du
salon attira l’attention des policiers. L’objet appartenait à Olympe
d’Arcourt-Duquesnois ! Quelle surprise ! Un lien avec l’affaire Amaury Belmonte ?
Et une carte de « L’Estanquet » ! Retour à la case départ car le
vigile du bar avait certainement menti en disant ne pas connaître Pierre-Yves
Marchand.
Ensuite il convoqua Olympe qui arriva
accompagné de Marie-Christine. Celle-ci déclara avoir passé une partie de la la
nuit avec son ami. Et avant, où était-il ? Chez son ami Pierre-Yves… Il
suffit de le lui demander…. Difficile… il a été assassiné…. Olympe poussa un
cri horrible de bête blessée ! Non ! Pas lui…. Marie-Christine
tenta de le retenir. Par son geste brusque, son collier se brisa et les perles s’éparpillèrent
sur le sol. Olympe pleurait comme un enfant, aplati comme une crêpe au sol. Ce
nouveau drame l’anéantissait.
Quelques heures plus tard, madame d’Arcourt-Duquesnois,
dans un ensemble Chanel, le chignon toujours impeccable, se présentait au
commissariat. Elle venait du Polygone Recrutement où elle avait accompagné la
fille d’une amie qui cherchait un emploi. Elle harangua Tonio Perlicchi en l’accusant
de maltraiter son fils qui depuis le décès d’Amaury déprimait.
Tel un pirate sans butin, le
commissaire dut laisser repartir Olympe car, mis à part le portefeuille que ce
dernier disait avoir oublié chez Pierre-Yves, il n’avait rien pour le retenir…
C’est à ce moment qu’arriva Charlotte…. En la voyant
Olympe eut un sursaut étrange. Depuis sa relation « amicale » avec
cette fille, il ne lui arrivait que des malheurs…
Texte non libre de droit, protégé par copyright
Résumé des épisodes précédent ICI
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Les mots imposés :
Les mots imposés :
Pirate - bateau - Bigoudène - crêpe - chignon - perle - cristal -
facette - prisme - polygone - soirée - crépuscule - déclin - fin - vigile
Joli texte ! bonne journée !
RépondreSupprimerJoli je ne sais pas mais triste sûrement!
SupprimerBisous
Et bien dis-moi les affaires se corsent...Mais qu'est-ce tu colles à l'actualité.
RépondreSupprimerj'attends la confrontation Olympe/Charlotte
avec le sourire
J'attends les mots pour réaliser cette confrontation mais j'en ai déjà une idée!
SupprimerBisous
Il y a aussi un Polygone recrutement à Montpellier ;-)
RépondreSupprimerC'est vrai et je m'en suis inspirée... j'ai vérifié ensuite s'il en existait un à Metz... et oui... Quelle chance!
SupprimerEffectivement, que des malheurs !
RépondreSupprimerIl en faut dans cette histoire... Il va me falloir trouver une fin...
SupprimerTu t'en es bien sortie, malgré les mots qui étaient bien difficiles à placer, cette semaine.
RépondreSupprimerJ'adapte le mieux possible.
SupprimerBon dimanche
Bisous
arrivez à placer des mots imposés pour continuer une histoire il faut le faire
RépondreSupprimerIl faut adapter le texte. je fais au mieux de mon inspiration
SupprimerBisous
j'aime bien ce polar (inspiré par l'actualité ?) ;-)
RépondreSupprimerQuel horrible crime.....
Oui certainement influencé par l'actualité.
Supprimerle crime est horrible et les raisons bien davantage, mais chut... attendons la suite...
Bisous