Né en
1120, Guillaume Berruyer était issu de la famille des comtes de Nevers. Son
surnom par ses amis : « Guillaumette » certainement en raison de
sa nature délicate.
Attiré
par la solitude, il entra à l’abbaye de Grandmont mais suite à des divergences
d’idées, il s’enfuit vers celle de Pontigny.
Peu
après sa profession de foi, il fut envoyé comme abbé de Fontaine-Saint-Jean
puis vers la vaste abbaye de Chaalis.
En
1200, Guillaume fut choisi par Eudes, évêque de Paris, comme successeur d’Henri
de Sully à la charge d’archevêque de Bourges. Il refuse d’abord cette charge le
23 novembre puis quitte à regret son abbaye. A Bourges, bien des soucis l’attendaient.
Guillaume appliquait strictement pour
son diocèse, l’interdit que le pape Innocent III avait jeté sur le roi de France
Philippe Auguste qui avait répudié sa femme.
Le
monarque furieux répliqua par l’interdiction du culte dans la capitale du
Berry. Par ailleurs, le Clergé de Bourges n’aimait pas son évêque et lui mena
une vie d’enfer, ce qui n’empêcha pas Guillaume de poursuivre son travail. Sa
douceur et son égalité d’âme finirent par toucher le cœur du roi et de ses
prêtres qui, après huit ans de guerre ; lui demandèrent pardon
.
Guillaume
mourut le 10 janvier 1209.
Malgré
des intrigues, des menaces et des supplications, les moines de Chaalis n’obtinrent
pas le corps de leur ancien abbé, mais seulement un os du bras
1217,
date à laquelle Guillaume fut canonisé.
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