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En effet, Didier Wagner
émergeait, il parlait avec difficulté conséquence de l’effet des calmants.
Connaissait-il ses agresseurs ? Il fit non de la tête puis : ils m’ont assommé et quand je me suis
réveillé j’étais pieds et mains liés sur une chaise, un foulard sur la bouche. Combien
d’agresseur y avait-il ? Au moins deux, peut-être plus, ils avaient surgi
derrière lui dans son bureau et l’avait assommé. Hommes, femmes ? Il ne saurait
le dire… pas le Pérou cette déclaration ! Comment mettre de l’ordre dans
ce capharnaüm ? Et Mylène Martini ? Le visage du malade se figea, ses
yeux devinrent tristes et il ne répondit pas à la question. Savait-il que Régis
Martini était au courant de leur liaison ? Oui… Et sa femme ? Non, je vous en prie, ma femme ne doit rien
savoir…
Apparemment Didier Wagner ignorait le décès de son
épouse… Justement il demandait de ses nouvelles… Où était-elle ? Comment
lui expliquer qu’elle avait subi une phlébotomie avec une sauvagerie qui l’avait
vidée de son sang ? Tonio tenta de détourner la conversation mais Didier
insista : Etait-elle attachée comme
moi ? Là le commissaire put répondre sans mentir : oui elle était ligotée… Didier s’agita :
est-elle dans cet hôpital ? Là
encore le policier répondit : oui,
elle est bien là, mais… L’homme devenait de plus en plus nerveux, il n’allait
pas être dupe longtemps, il fallait lui dire la vérité : Monsieur Wagner, je suis désolé de décevoir
vos espérances… Madame Wagner est décédée… L’homme hurlait comme une bête
blessée : Je veux la voir !
Dans son état ce n’était pas conseillé… Rien ne pouvait plus l’arrêter, qu’on l’emmène
immédiatement à la morgue ! Il aurait dû y passer de toute façon pour
reconnaître officiellement sa femme, alors le commissaire demanda une chaise
roulante et le conduisit lui-même au sous-sol.
Quand Didier releva le drap, il crut s’évanouir !
Avait-elle été violée car sa jupe était tâchée de sang à hauteur du pubis ?
D’après le médecin légiste, non… Pourquoi cette peinture bleue sur le front et ce
mot abject Cocue ? C’était
justement ce que le commissaire désirait savoir.
Quelle horreur
répétait Didier Wagner, il avait réussi à réparer la barque de son couple en
colmatant toutes les brèches pour qu’elle pût continuer à naviguer sur la
rivière de leur existence… Bon Dieu ! Qui avait-pu faire une telle chose ?
Le commissaire lui demanda soudain : Aviez-vous
rompu avec Mylène Martini ? Oui, il avait cessé toute relation avec
cette femme quand le mari de cette dernière l’avait menacé de tout révéler à
son épouse. La double vie lui convenait quelques temps puis Mylène s’était mis
en tête de vivre avec lui.
Tonio Perlicchi ramena le blessé dans
sa chambre mais en passant devant celle de Régis Martini, il s’arrêta. Il pouvait
crever l’abcès tout de suite… En voyant les deux hommes face à face, dans un
désarroi profond, il comprit que ces deux là n’avaient rien fait de
répréhensible, ils étaient tous deux des victimes. Il commençait à entrevoir la
vérité… Quelques éléments du puzzle manquaient encore mais il voyait l’affaire,
à présent, comme au bout d’une longue avenue s’éclairant au fur et à mesure qu’apparaissaient
les concordances….
Les
mots imposés :
Espérances – peinture – jupe –
rivière – conséquence – dupe – détourner – phlébotomie – avenue – banque – sans
Episodes
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W-R Violette le 13 03 2013
bonne journée Violette
RépondreSupprimerMerci. j'essaie de garder les yeux ouverts, au sens propre comme au figuré.
SupprimerBisous
et l'histoire continue
RépondreSupprimerLe prochain épisode devrait clore l'histoire policière.
SupprimerBisous
Je suis l'enquête, bravo. Bonne journée.
RépondreSupprimerBientôt la fin. Encore quelques petits mots...
SupprimerBisous
C'est une histoire Wagnerienne !
RépondreSupprimerL'on ne pourrait mieux dire devant un verre de Martini!
SupprimerBisous
bien bel épisode, j'aime bien tes enquêtes de Perlicchi
RépondreSupprimeril y a toujours un détail qui relance l'histoire
Il faut bien ménager un peu de suspens...
SupprimerMerci de ta visite
Bisous