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Tonio Perlicchi n’était pas rentré de
la nuit. Il appela sa femme Victoria pour s’en excuser, il lui avait pourtant
promis qu’il se mettrait quelques jours en congé mais cette nouvelle affaire
avait coupé son élan. Dame Perlicchi lui cassa les oreilles avec ses protestations!
Régis Wagner était-il vraiment
amnésique ? Tonio fixait la photo sur la carte d’identité trouvée dans la
voiture, quelque chose le gênait… Il ne parvenait pas à savoir ce qui clochait…
Pendant quelques instants il se pencha à nouveau sur la photo, compléta un dossier puis, las, décida de
rentrer chez lui. Une heure ou deux sur le canapé de son salon lui remettraient
peut être les idées en place.
Le jour baissant, il crut avoir
dormi plusieurs heures, non, ce n’était qu’un obscurcissement du ciel en raison
d’un orage imminent. Victoria lui servit un grand café puis l’avertit qu’elle
allait au presbytère de Sainte -Thérèse pour parler avec le curé de la cérémonie de
baptême de Fleur, la fille de son amie Claudine, dont elle sera la marraine.
Allait-elle sortir par ce temps ? Bien sûr, le rendez-vous était fixé
depuis longtemps et elle ne savait quand elle pourrait en avoir un autre.
Inutile d’implorer le ciel ou n’importe qui d’autre, quand Victoria prenait une
décision, personne ne pouvait la faire changer d’avis.
Le téléphone résonna. Tonio décrocha
et se fit entendre la voix du mari de Claudine, l’inspecteur de service :
- Commissaire venez vite à l’hôpital
Bon - Secours ! C’est au sujet de l’affaire Régis…
- Pourquoi ce centre hospitalier à
Metz, n’était-il pas à Nancy ? Il a été transporté dans la nuit ! Qu’ont donc fait les agents qui devaient mettre sous bonne garde Régis Wagner et ceux
qui patrouillaient devant l’hôpital ?
- Précisément commissaire… Les
circonstances ont fait que… Enfin, le nom de l’individu n’est pas Wagner…
Cette affaire commençait bien !
La goélette n’allait pas voguer sur des ondes tranquilles ! Au téléphone cela ne pouvait que devenir un
dialogue de sourds alors il enfila son imper et marmonna : Allons-y pour la première manche ! Comme
quoi la profession nous réserve toujours des surprises !
Des mots.. une histoire
n°92
Les mots imposés
Pendant – congé – salon
– baissant – coupés – presbytère – goélette – fleur – précisément – implorer -
manche – sourd – individu – patrouiller – comme - oreille - compléter
Episodes précédents :
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Une histoire qui se complique, par chance qu'on a un bon détective.
RépondreSupprimerC'est pour Tonio Perlicchi ou pour moi ? Rires
SupprimerBisous
tout se complique
RépondreSupprimerIl faut bien un peu de suspense!
SupprimerEt l' inspecteur aime bien faire durer le suspens ..............
RépondreSupprimerC'est le jeu...
SupprimerAmitiés
Le mystère s'épaissit...
RépondreSupprimerAu moins, tu as réussi à utiliser presbytère sans tricher... pas comme moi.
Ce n'était pas évident au début puis... Eclair! et voilà.
SupprimerBisous
Bonjour Violette,
RépondreSupprimerUn quartier que je connais bien et pour cause... Ce qu'il y a de bien c'est que je peux mettre des images sur tes textes. Malheureusement depuis le 25 janvier dernier Bon-secours n'est plus qu'une carcasse vide et triste attendant que les démolisseurs viennent définitivement faire disparaître cette page de l'Histoire de Metz.
Heureusement, seuls les bâtiment modernes seront détruits. Ne resterons que le vieux bâtiment d'origine. Que vont-ils en faire après ? Certains parlent de logement, d'autres de bureaux... Pour ce qui est des friches rien n'est encore décidé. Espérons que cette transformation respectera le style du quartier.
Bonne journée... autochtone,
Bisous.
Je savais que BS allait disparaître mais j'ai quand même laissé dans mon livre, c'est un roman donc pas grave et puis je n'ai pas indiqué de date.
SupprimerCe soir choucroute partie. Je ferai un article
Bisous
Le suspect (ou témoin) aurait un faux nom ?
RépondreSupprimera la semaine prochaine pour la suite ;-)
C'est beaucoup plus compliqué que cela mais attendons la semaine prochaine
SupprimerBisous