19 janvier 2008

Un an de plus sans toi...


Ode pour un père formidable

Un dix neuf janvier il a bu la coupe de la délivrance
Pour de son corps effacer toute la souffrance.
Il priait Dieu et la Sainte Vierge Marie
De l’aider à protéger et soutenir sa mie
Alors que s’enfuyait son dernier souffle de vie.
A trois cents kilomètres je le sentais m’appeler
Cependant je ne voulais croire à son dernier trajet.
Il était ma vie, mon soutien, mon père adoré,
Je refusais farouchement qu’il me quitte à jamais.
Je ne pouvais en mon âme et mon cœur renoncer.
Mes yeux refusaient obstinément de voir la réalité
Quand ils se posèrent sur son corps immobile.
Le monde n’existait plus, tout était tranquille
Et ce silence oppressant, toute entière, m’angoissait
Car je savais que mon papa chéri et adoré
Plus jamais ne rirait, plus jamais ne me parlerait.
Une terrible page de ma vie était tournée
Et je devais désormais avec courage l’assumer.
Même après vingt deux années passées,
Aujourd’hui encore il me manque, et sa pensée
Pour toujours restera en moi gravée.

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