Avant
d’entrer à l’hôpital, Tonio Perlicchi s’arrêta chez un fleuriste et commanda
des roses rouges à faire livrer à sa femme pour la Saint-Valentin car il
risquait de ne pas rentrer tôt chez lui et surtout il pourrait oublier
dans le feu de l’action, Victoria ne lui pardonnerait pas car elle avait déjà
vu le film des excuses l’année dernière !
Bon, que se passait-il ici ?
L’homme s’appelle comment alors ? Martini ? Un compatriote !
Pourquoi ses papiers portaient t-ils une autre identité ?
Une jeune femme gracile mais très
jolie s’avança :
- Je suis Mylène,
l’épouse de Régis Martini et je vous assure qu’il s’agit bien de mon mari et
voici nos deux enfants, Eric et Nicolas, qui peuvent également en témoigner.
- Comment
avez-vous su où le trouver ? Pourquoi l’avoir fait transporter à
Metz ?
- Par sa sœur
quand elle l’a reconnu… Elle fait partie de votre équipe… Rachel a dit que cela
ne poserait pas de problème… C’est plus simple pour nous de venir le voir ici…
Mais oui, Rachel Martini ! La
plus jeune inspectrice du service ! Le zèle était son obsession ! Mais
elle n’avait pas le droit de prendre cette décision. Personne ne l’avait donc
contrariée ? Elle disait agir sur l’ordre du commissaire ! Etait-ce
le fruit de son imagination ou cette minette se prenait-elle pour le Bon
Dieu ! Elle ne manquait pas de culot ! Espérons que ce ne fut qu’un
égarement passager ! Il devait régler le problème tout de suite… De plus,
étant de la famille, elle ne pouvait rester sur cette enquête…
Rachel se présenta penaude, le
courroux intense de son chef fut un vrai calvaire ! Il ne lui restait plus
qu’à faire profil bas sinon ses évaluations seraient catastrophiques à la fin
de son stage
.
Dans l’atmosphère une fulgurance se
profila dans l’esprit du commissaire : Régis Martini avait-il reconnu sa
femme ? Oui, lui répondit-elle, mais pas tout de suite, ce sont les
enfants qui l’ont aidé. Alors il allait pouvoir répondre aux questions de la
police.
Régis, la tête bandée, sommeillait
sous l’effet des calmants. Il ouvrit les yeux à l’ouverture de la porte de sa
chambre. Il se sentait au fond du gouffre en voyant Tonio Perlicchi. Il ne
savait pas ce que les papiers au nom de Wagner faisaient dans sa voiture et
surtout avec sa photo ? La carte était certainement fausse mais ne lui
appartenait pas… Fausse ? Voilà ce qui avait marqué le commissaire !
Bien imitée quand même ! Connaissait-il quelqu’un de ce nom ?
…Absolument pas… Réponse hésitante…
Régis se souleva sur les coudes pour
boire un peu d’eau mais un vertige le renvoya sur l’oreiller. Tonio lui donna
le verre et la paille posés sur la table de chevet. Voulait-il voir sa
femme ? NON ! cria-t-il comme pris de folie ! Délicieux
comportement ! Pas fusionnel le couple ! C’était à approfondir.
Connaissait-il Charlène Wagner ? Il répondit très vite : Pas du
tout ! Et l’adresse 24 avenue de Nancy était-elle au moins exacte ?
Absolument pas, lui vivait 6 rue Paul Diacre au Sablon. Que faisait-il sur
l’autoroute ? Il quittait sa femme…Cette histoire était démente !
Tonio en avait assez entendu pour la
journée, il décida de rentrer chez lui au grand bonheur de sa femme. Il prit
une douche et revint vers la salle à manger.
Victoria avait préparé un dîner aux chandelles et… une présentation de
lingerie très érotique dont elle était le seul mannequin… Elle mit en marche le
lecteur de CD et dansa voluptueusement sous les yeux ravis de son époux….
Effacée la fatigue et les soucis de boulot !
A
suivre…
Les
mots imposés !
Obsession
– fruit – calvaire – égarement – film – érotique – feu – intense – gouffre –
fusionnel – folie – rouge – vertige – fulgurance – danser – délicieux – dément
(dans le sens de fou, aliéné).
Episodes précédents
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W-R Violette le 19 février 2013
toujours autant d'imagination !!
RépondreSupprimerje me sens débordée par tous ces défis--- avoir l'inspiration sur commande, je ne suis plus-
bon app - c'est pour bientôt !!
Les mots sont à placer le mieux possible alors je cherche
SupprimerBisous
et tjs tu trouves bravo
RépondreSupprimerJ'ai mis comme j'ai pu
SupprimerBisous
Eh bien, ils ne se voient pas ! Ca coule tout seul ! Une Saint-Val très classique somme toute !!! :)
RépondreSupprimerPas très classique la saint Val mais à mon image! Rires
SupprimerBisous
Bravo, ça se lit comme du petit lait (on dit pas ça mais tant pis....), et on j'ai hâte de lire la suite !
RépondreSupprimerTu as le droit de t'exprimer comme tu le veux... rires..
SupprimerBisous
Y' en a qui ont vraiment des vies compliquées ............
RépondreSupprimerEn pleine enquête, j'arrive. Je vais aller voir les 1ers épisodes. En tout cas, ça promet que du suspense.
RépondreSupprimerquel contraste entre son métier et la vie de famille!
RépondreSupprimerquelle imagination! ça me plait bien, bravo
ça se complique pour ton inspecteur :-)
RépondreSupprimerUne femme qu'il quitte , des faux papiers , un nom italien : serait ce un coup de la mafia ?
J'aime bien la construction de ton histoire, qui débute avec la visite chez le fleuriste pour la St Valentin, et qui s'achève par le repas en amoureux. Une belle cohérence.
RépondreSupprimerAlors que je reviens et qu'une histoire est bien lancée... alléchante comme toujours...Je vais revenir en arrière pour les épisodes précédents.
RépondreSupprimeravec le sourire