04 novembre 2006

Lumière sourde de l'automne 2001


En un temps pas très lointain,
Au beau milieu de l’été indien,
Je me dirigeais d’un pas incertain
Vers un autre cours du destin.

Avais-je tort ou bien raison ?
Inutile de se poser la question.
Rien n’arrête la passion,
Même tournée en dérision.

Vivre ailleurs une semaine,
Considérée comme une reine,
Se sentir enfin sereine
A dissipé toutes mes peines.



Etre à nouveau une femme,
Face à un homme qui déclame
Des mots d’amour, de flammes,
Fait un bien fou à l’âme.

Ce bonheur n’a rien d’éphémère,
Il vit dans nos cœurs solidaires.
Un seul instant fou fut salutaire
A mon existence « solitaire ».

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