31 octobre 2013

Défi 15 chez Asphodèle

N°15

Début de l'histoire : 

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Les mots imposés :

Angoisse, silence, assourdissant, rue, paix, musique, exister, ténèbres, se ressourcer, naviguer, espace, bienfaisant, errance, vide, partager, austral, assis, ambivalent, manque,  obsidienne, orage, onde.
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          Huit heures ? Même s’il logeait dans un hôtel proche, il arriverait en retard ! Le téléphone résonna dans le silence pesant de la chambre. « Monsieur, il est sept heures, Nous vous appelons comme vous nous l’avez demandé ». Où donc avait-il la tête ce matin ! Il avait oublié  l’heure d’hiver prenant effet la nuit même ! Du calme Romain, pas d’angoisse, tu es dans les temps.

         Après un an sabbatique, Romain Dybisbanski avait peaufiné sa thèse dans la solitude de sa maison de campagne, loin de son appartement de la rue Sainte-Catherine  et du bruit assourdissant de Montréal. Le laboratoire dont il dépendait lui avait fait confiance et il allait enfin pouvoir exposer ses conclusions.

          Ces quelques mois furent bénéfiques et bienfaisants, se ressourcer était la solution car il avait l’impression de ne plus exister.  Il s’enfonçait de plus en plus dans les ténèbres de la névrose  et son travail s’en ressentait. Il naviguait sur les ondes noires du négativisme. Son cerveau devenait vide de toute idée. Cette errance psychique due au départ de sa femme avait bien failli le perdre.

          L’orage grondait au sein du couple depuis longtemps, chacun chantait sa propre musique et cela finit en une cacophonie inévitable. Deux caractères opposés partageant un espace ambivalent, ce n’était plus gérable.  Magaret lui avait jeté à la tête l’obsidienne enchâssée sur un anneau d’or en hurlant : Ce ne fut pas vraiment un porte-bonheur ! Je te la rends et va au diable !

          Assis dans le taxi, il se dit que le manque, éprouvé l’année passée, ne laisserait pas trop de séquelles, qu’elle aille profiter du paysage austral,  loin de lui !

          Le véhicule s’arrêta place d’Youville. Devant l’hôtel du « Capitole » quatre hommes masqués sortirent d’une limousine noire lui intimant d’y monter rapido-presto !

A suivre…
 


Texte non libre de droit, protégé par copyright

Dame mauve le 28 10 2013

8 commentaires:

  1. j'appellerai cet homme Romain !! ce sera plus simple !!
    Il a un nom à coucher dehors avec un billet de logement-
    je file !! bisous !

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    1. Mais ce nom existe et j'en connais un, dont le prénom est Eric.
      Bisous

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  2. bravo j'ai participe aussi
    bisous

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  3. oh oh, ça me plait bien et ça promet pour la suite
    belle journée Violette
    le ciel pleure chez moi

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    1. Je ne sais pas encore où je vais mais j'y vais
      Bisous

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  4. Encore un couple en rupture, dure saison que cet automne , j'ai aimé ton clin d’œil à l'heure d'hiver .Et a quand la suite ?

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    1. Il faut bien rester dans l'actualité.
      La suite à la prochaine récolte de mots.
      Merci de ta visite

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